FRANCE TERRE D'ASILE FÊTE SES 50 ANS

Il y a 50 ans, le 20 janvier 1971, était créée France terre d’asile ! 

Savez-vous d’où vient ce nom ? 

Au tout début des années 1970, le pasteur Jacques Beaumont, ancien secrétaire général de la Cimade parle à ses amis Alexandre Glasberg, directeur du COS, et Gérold de Wangen, médecin, d’un projet de « comité de vigilance » pour défendre l’accueil des personnes réfugiées en France. L’idée prend, et l’association est créée en 1971. 

Si le pasteur Beaumont n’a pas participé à la réalisation concrète du projet, en raison de ses responsabilités à l’Unicef, c’est lui qui a proposé le nom de « France terre d’asile ». Ce nom a fait l’unanimité selon Gérold de Wangen et devient son objet social : « le maintien et le développement d’une des plus anciennes traditions françaises « France, terre d'asile » pour toutes les personnes contraintes pour des raisons politiques, religieuses ou sociales de quitter leur payer d'origine, ou qui ne peuvent y retourner sans s'exposer à un danger réel. »

Retrouvez nos publications et événements autour de cet anniversaire tout au long de 2021, sur notre site et nos réseaux sociaux !

"Nous connaissons tous François Gémenne, professeur et chercheur sur les politiques de l'environnement et des migrations à l'Université de Liège, qui ne mâche pas ses mots dans nos colloques et nos débats.

Mais, si nous partageons beaucoup de ses indignations et de ses analyses, nous peinons à y voir les bases d'une autre politique.

Dans l'essai qu'il publie en cette rentrée 2020 "pour en finir avec les polémiques stériles sur les migrations", intitulé "On a tous un ami noir" (Fayard), on retrouve toute sa verve pour dénoncer le "business des frontières", la xénophobie et le racisme imputables aux discours de l'extrême droite, ou les échecs, si voyants, de la "politique" européenne.

Pourtant, je veux dire ici à ce témoin, précieux et intransigeant mais qui se vante de n'avoir jamais rencontré un ministre de l'intérieur, que je ne peux le rejoindre sur deux de ses conclusions, car elles aboutissent à nier la possibilité d'une politique migratoire et l'intérêt d'une politique de l'asile."

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