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Réunis le 7 mars dans le cadre d’un Conseil Justice et Affaires intérieures à Bruxelles, les ministres de l’Intérieur des États membres de l’Union ont pris acte de l’impossibilité de parvenir à un accord sur la réforme du régime d’asile européen commun (RAEC) avant les élections ; les différends à propos du règlement Dublin III paralysant les négociations.
© European Union/ Etienne Ansotte
Si la France, l’Allemagne et la Commission européenne avaient appelé à avancer sur les textes du RAEC les plus consensuels, comme la création d’une « véritable agence européenne de l’asile » ou le renforcement de la base de données EURODAC, en laissant de côté la réforme du règlement Dublin III, d’autres pays comme l’Italie, la Pologne et la Hongrie refusent d’avancer sur la réforme du RAEC sans s’accorder au préalable spécifiquement sur celle du règlement Dublin.
Que ce soit dans sa forme actuelle comme dans la nouvelle proposition, "le règlement Dublin reste pénalisant pour le pays de première entrée parce que c'est toujours à lui de traiter la demande d'asile", a estimé jeudi le représentant du gouvernement italien. Les pays du groupe de Višegrad - Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie - rejettent au contraire la réforme en raison des mesures de solidarité obligatoires avec les pays comme la Grèce ou l’Italie qui y sont présentées.
Le dossier, particulièrement explosif, risque d’occuper une place centrale dans les élections européennes à venir puisqu’aucun compromis ne semble pouvoir être trouvé avant la fin de la législature.