InstagramDepuis le début de l’année 2019, plus de 200 personnes ont perdu la vie en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Face à cette situation, le Commissaire européen à la Migration, Dimítris Avramópoulos, et des associations, ont appelé les dirigeants européens à traiter le plus vite possible la problématique du sauvetage en mer et du débarquement des personnes secourues.
© Flickr/Gilbert Sopakuwa
Le 4 février, plusieurs associations et ONG de défense des droits de l’Homme, comme Amnesty international, Oxfam et Médecins Sans Frontières, ont publié une lettre adressée aux ministres de la Justice et de l’Intérieur des États membres de l’Union, en amont d’une rencontre informelle du Conseil « Justice et affaires intérieures » prévue quelques jours plus tard. S’indignant des décès dénombrés en Méditerranée et des obstacles rencontrés par les équipes de sauvetage dans la zone, les associations demandent une nouvelle fois aux dirigeants européens d’adopter des procédures de débarquement rapides et prévisibles et de mettre fin au retour en Libye des personnes secourues en mer.
Cette lettre fait écho à l’appel du Commissaire européen Dimítris Avramópoulos, qui a demandé plus largement aux dirigeants européens d’engager des mesures pour éviter de tels drames en mer : « nous ne pouvons plus continuer à compter sur des solutions ad hoc lorsque plusieurs dizaines de migrants sont bloqués sur un bateau au large de nos côtes ».
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) estime à 17 820 le nombre de morts ou de disparus lors de la traversée de la Méditerranée entre 2014 et 2018. En 2018, 6 personnes y ont perdu la vie en moyenne chaque jour.