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Le 5 février, la Commission européenne a annoncé qu’un accord sur la coopération en matière de gestion des frontières avait été conclu entre l’Union européenne et le gouvernement du Monténégro.
© Flickr/Rock Cohen
Une fois formellement signé par les deux parties et approuvé par le Parlement européen, il autorisera le Corps européen permanent de garde-frontières et de garde-côtes de l’agence Frontex, qui devrait être mis en place progressivement, à intervenir directement sur le sol monténégrin en cas de « changement brutal des flux migratoires ».
Ce type d’accord est le cinquième conclu avec un pays des Balkans occidentaux. En janvier, des négociations avaient déjà permis de renforcer le rôle de Frontex en Bosnie-Herzégovine.
Pour la Commission européenne, « une coopération plus étroite et un soutien accru en faveur des pays tiers voisins sont essentiels pour une meilleure protection des frontières extérieures de l’UE, la gestion de la migration irrégulière et l’amélioration de la sécurité ».
Par ailleurs, de nouvelles mesures visant à renforcer Frontex ont été adoptées le 11 février par la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen, afin de « mieux répondre aux défis migratoires et sécuritaires ». Outre l’établissement du Corps européen permanent de 10 000 agents opérationnels qui pourront effectuer des missions de contrôle aux frontières et de gestion des migrations ou des retours, le texte a pour objectif la mise en œuvre de « procédures de retour plus efficaces » pour les migrants en situation irrégulière. La Commission LIBE a toutefois supprimé la référence aux « centres contrôlés » et la possibilité pour l’agence de procéder elle-même à des éloignements.