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Depuis sa nomination en juin 2018 comme ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini s’est engagé dans un bras de fer avec les navires humanitaires opérant en Méditerranée. Après l’Aquarius, c’est désormais le Sea-Watch 3 qui est bloqué à quai par les autorités italiennes.
© Sea-Watch
Depuis le débarquement fin janvier à Catane, en Sicile, de 47 migrants secourus au large des côtes libyennes, le bateau humanitaire Sea-Watch 3 est retenu dans le port italien pour non-conformité à la sécurité et à l’environnement marin. De son côté, l’ONG allemande Sea-Watch, qui affrète le navire, dénonce des « justifications ridicules ».
Avant même que le navire n’accoste en Italie, Matteo Salvini avait déjà menacé l’équipage de sanctions pour non-respect des consignes de sauvetage en mer, et avait déclaré souhaiter interdire l’entrée dans les eaux territoriales italiennes aux navires d’ONG secourant des migrants. Mais contrairement aux propos du ministre italien de l’Intérieur, le parquet de Catane a estimé le 2 février que le Sea-Watch 3 n’avait commis aucune infraction en portant secours aux migrants.
À cette déconvenue pour Matteo Salvini s’ajoutent la demande par le tribunal de Palerme de le renvoyer devant la justice dans l’affaire du Diciotti, autre bateau humanitaire qui était resté bloqué plusieurs jours en mer en août 2018, et l’ouverture d’une enquête par la justice italienne le 1er février à l’encontre des garde-côtes italiens. Ces derniers sont suspectés de non-assistance à personne en danger suite au naufrage d’une embarcation mi-janvier au large de la Libye, causant la mort de 117 personnes.