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Le ministre de l’Intérieur allemand, Horst Seehofer, a annoncé, début février, avoir élaboré un projet de loi visant à retirer aux personnes ayant menti sur leur pays d’origine leur statut permettant un droit de séjour « toléré » (duldung), et à les expulser du pays.
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Il y aurait, outre-Rhin, actuellement 230 000 personnes concernées par une obligation de quitter le territoire, dont trois-quarts correspondraient à des cas de « personnes tolérées ».
En parallèle, à la suite d’une question du parti de gauche Die Linke adressée au ministre fédéral de l’Intérieur, le groupe de médias Funke Mediengruppe a révélé qu’en 2018, la police avait eu recours à des moyens de coercition dans plus de 300 cas d’éloignement. Pour Ulla Jelpke, députée Die Linke au Parlement, l’utilisation de moyens de coercition est « l’expression d’une brutalisation de la politique d’expulsion. »
D’une manière générale, et malgré les incitations du gouvernement, le nombre d’éloignements est en légère baisse en Allemagne, puisqu’il est passé de 25 375 en 2016, à 23 966 en 2017.