- Accueil
- France terre d'asile
- Histoire
- 1971-1980
- 1980-1998
- 1998-2006
- 2006 à nos jours
- Organisation
- Notre gouvernance
- Nos établissements
- Notre organisation
- Nos actions
- Notre expertise
- Infos migrants
- Faire un don
- Rejoignez-nous
Après plusieurs jours bloqué en mer avec 47 migrants à bord, le navire humanitaire Sea-Watch 3 a reçu l’autorisation de débarquer dans le port italien de Catane. Cette décision fait suite à l’accord conclu entre l’Italie et d’autres pays européens (la France, le Portugal, l'Allemagne, Malte, le Luxembourg et la Roumanie) pour répartir les migrants rescapés.
© Sea Watch
Les huit mineurs isolés présents à bord devraient rejoindre une structure d’hébergement à Catane tandis que les autres personnes seront transférées à Messine avant de rejoindre l’un des pays accueillants.
Sea Watch dit craindre que le choix du port de Catane soit lié à la présence d’un procureur connu pour ses positions hostiles aux ONGs de sauvetage. Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini avait lui-même proféré des menaces à l’encontre du capitaine et de l’équipage du Sea-Watch 3, annonçant vouloir les poursuivre devant la justice.
Ces évènements interviennent à la suite de deux naufrages au large des côtes libyennes provoquant le décès de 170 personnes. Plusieurs voix se sont élevées pour à nouveau dénoncer ce que Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a qualifié de « tragédie ». En parallèle, les défenseurs des droits de l’Homme s’inquiètent aussi du sort des personnes secourues le 20 janvier par un navire marchand et celles interceptées au large des côtes libyennes, toutes ayant été débarquées à Misrata en Libye. Pour Charly Yaxley, porte-parole du HCR, la situation sécuritaire en Libye est telle qu’ « aucun réfugié ou migrant secouru ne devrait y être renvoyé ».