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Le 16 janvier, les députés européens ont adopté une résolution non législative sur les abus et violations des droits fondamentaux, notamment à l’encontre des migrants et des demandeurs d’asile, dans certains pays de l’Union européenne pour l’année 2017.
© European Union 2018 - European Parliament
Adoptée à 390 voix pour, 153 contre et 63 abstentions, cette résolution non législative se fonde sur l’évaluation 2017 des droits fondamentaux dans l’UE, qui s’inspire en grande partie d’un rapport publié par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Le rapport traite des droits fondamentaux en général mais consacre une partie aux migrations et aux discours de haine et autres formes d’intolérance envers les étrangers. Les députés ont sonné l’alarme sur la banalisation des discours de haine et ont condamné la montée des mouvements d'extrême-droite. Le Parlement européen « condamne les abus et les violations des droits de l’homme dont sont victimes certains migrants et réfugiés, en ce qui concerne notamment l’accès au territoire, les conditions d’accueil, les procédures d’asile, la rétention des migrants et la protection des personnes vulnérables. ». Il demande aux autorités nationales de vérifier si leurs objectifs respectifs pourraient être atteints en utilisant des mesures moins coercitives que la rétention et incitent les États à garantir aux personnes concernées l’accès aux services et à l’exercice de leurs droits fondamentaux.
Les députés ont également invité les États membres à avancer sur la réforme du Règlement Dublin ainsi que sur le développement de régimes liés à la protection tels que la réinstallation ou l’octroi de visas humanitaires.