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Le comité pour la prévention de la torture (CPT) du Conseil de l’Europe a rendu public, le 19 février, un rapport d’observation sur les camps de réfugiés grecs dénonçant les conditions « inhumaines et dégradantes » dans lesquelles vivent les migrants, particulièrement dans le camp de Fylakio situé près de la frontière turque.
© Steve Evans/ Flickr
Dans plusieurs camps le long de la frontière terrestre avec la Turquie, mais aussi à Athènes et dans les îles de la Mer Egée, le CPT a constaté d’importantes insuffisances en termes de personnels médicaux, de médicaments, de nourriture et d’eau. A Fylakio, jusqu’à 95 migrants sont hébergés dans la même chambre. Les cas de gale sont nombreux, conséquence de l’insalubrité des équipements sanitaires. Plusieurs réfugiés, notamment dans le camp de Moria sur l’île de Lesbos, ont également dénoncé des violences policières et des agressions verbales.
Ces accusations sont réfutées par le gouvernement grec qui affirme ne pas avoir eu la preuve de violences policières contre les migrants dans le camp. Le communiqué des autorités souligne que la situation critique des camps au moment de l’enquête du CPT, réalisée du 10 au 19 avril 2018, correspondait à une période d’augmentation du nombre d’arrivées depuis la Turquie.
Malgré une baisse drastique du nombre d’arrivées en Grèce, conséquence notamment de l’accord UE-Turquie de mars 2016, les arrivées se poursuivent, alors même que les capacités d’accueil et d’hébergement sont largement dépassées sur le sol grec.