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La politique migratoire des autorités espagnoles a récemment soulevé des débats : alors que le pays a été condamné le 1er février par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU (CRC), les récentes rumeurs d’un accord avec le Maroc pour y faire débarquer des personnes secourues par l’Espagne font polémique.
© Wikimedia Commons
Pour la première fois, le CRC a condamné l’Espagne, en raison du refoulement en 2014, à Melilla, enclave espagnole, d’un mineur isolé étranger d’origine malienne. Pour l’instance onusienne, les autorités espagnoles n’ont pas respecté les principes d’intérêt supérieur de l’enfant et de non-refoulement, puisque le mineur n’a pas été identifié comme tel et qu’il n’a pas été en mesure de déposer une demande de protection internationale à son arrivée en Espagne.
Cette déconvenue pour les autorités espagnoles s’ajoute à une récente polémique autour de la conclusion d’un prétendu accord avec le Maroc. Selon le média espagnol El Pais, le gouvernement espagnol, désireux de limiter les arrivées irrégulières de migrants sur son sol, aurait conclu avec les autorités marocaines un accord autorisant les secours maritimes espagnols à débarquer dans les ports marocains les migrants et les demandeurs d’asile sauvés ou interceptés au large du Maroc. Mais les deux pays ont démenti la signature d’un tel accord, évoquant plutôt des discussions sur le renforcement des garde-côtes marocains.
En 2018, d’après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 54 800 personnes ont rejoint l’Espagne par la Méditerranée et 8 000 personnes y sont arrivées par voie terrestre. Devançant largement l’Italie et la Grèce, le pays est devenu la principale porte d’entrée de l’Union européenne.