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Le 18 février, l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) a publié un nouveau rapport faisant état du durcissement des politiques et pratiques nationales en matière d’immigration dans plusieurs États membres, qui a des conséquences directes sur le respect des droits fondamentaux des demandeurs d’asile et des migrants dans l’Union.
©Mstyslav Chernov/ Wikimedia Commons
La FRA s’inquiète particulièrement de l’adoption par certains pays européens, entre le 1er novembre et le 31 décembre 2018, de nouvelles législations liées aux droits des migrants. Ses inquiétudes portent notamment sur les conséquences de la récente restriction d’accès aux étrangers détenus, pour les ONG et les avocats qui leur viennent en aide, décidée par le gouvernement croate, et de la dégradation des conditions de vie des demandeurs d’asile suite à l’adoption du « décret-loi Salvini » en Italie.
Le rapport reprend également des éléments déjà pointés du doigt par l’agence européenne au cours de l’année 2018, à l’image des difficultés rencontrées par les navires humanitaires opérant en Méditerranée, et des refus des autorités polonaises de laisser entrer des demandeurs d’asile aux frontières avec l’Ukraine et la Biélorussie.
Ces dernières constatations de la FRA en matière d’immigration rejoignent ainsi les inquiétudes déjà exprimées par le Parlement européen et la Commission européenne, qui ont décidé d’engager il y a plusieurs mois des procédures de sanction à l’encontre de certains États européens, tels que la Bulgarie et la Hongrie, à cause du non-respect de ces droits fondamentaux.