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Face à ce qu'elles qualifient d' « indifférence » de l'Etat sur le sort humanitaire des réfugiés tunisiens, certaines collectivités ont décidé de leur venir en aide. C'est le cas de Paris, qui a débloqué mardi une enveloppe de 100 000 € pour des « mesures d'urgence ». Les associations Emmaüs et France Terre d'Asile ont ainsi été missionnées pour mettre en place des dispositifs d'accompagnement social et sanitaire ainsi que pour mettre à disposition des chambres d'hôtel temporaires.
Une cinquantaine d'hébergés
Selon Pascale Boistard, adjointe au maire (PS) de Paris en charge de l'intégration et des étrangers non-communautaires, une cinquantaine de Tunisiens ont pu ainsi être hébergés à l'hôtel mercredi soir. « Notre objectif est d'arriver à une centaine. Mais cela ne suffira pas. Nous ne pouvons faire plus sans aide de l'Etat », regrette-t-elle. L'association Une Chorba pour tous distribue, elle, grâce à une subvention municipale, plus de 200 repas supplémentaires par jour. La ville de Pantin (Seine-Saint-Denis), dirigée par le PS, a voté, elle, une aide de 5 000 € pour remettre des denrées alimentaires aux associations locales. Selon Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile, un « nombre significatif » de réfugiés souhaiteraient bénéficier d'un dispositif d'aide au retour volontaire en Tunisie. « Ils se rendent compte que l'Europe n'est pas un eldorado. » Mais le suivi individualisé par les associations est rendu plus difficile, selon lui, par les arrestations policières. « Désormais, ils se cachent. »
A Marseille, l'opposition souhaiterait que la ville vienne également en aide aux réfugiés. La mairie, dirigée par l'UMP, a démenti mercredi une rumeur selon laquelle elle aurait mis à disposition des équipements municipaux. Elle rappelle qu'elle n'a pas « vocation à héberger des personnes en situation irrégulière en l'absence de véritable péril mettant leur vie en danger ».
20minutes, le 29/04/2011