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Le froid de l'hiver est passé, mais les réfugiés afghans du Xe campent toujours le long du canal Saint-Martin. Et l'ancien hôpital Saint-Lazare, qui héberge une centaine d'entre eux depuis janvier à l'initiative de la Ville et d'Emmaüs, ferme ses portes ce mercredi. Mais pour ceux-là, une issue provisoire se profile.
"Il y a eu un travail avec Emmaüs et le préfet de région qui a permis de trouver des places pour chacun de ceux qui étaient hébergés à l'hôpital Saint-Lazare. Ce dernier n'est pas en état pour les accueillir à long terme", explique Olga Trostiansky, adjointe au maire en charge de la solidarité.
"Outre les réfugiés afghans, il y a 3000 demandeurs d'asile en attente d'hébergement dans le cadre du dispositif national, ajoute l'élue. Nous demandons à l'Etat d'étendre la capacité des centres d'accueil des demandeurs d'asile (Cada)".
Selon Emmaüs, ces jeunes réfugiés ne sont pas des clandestins, ni des personnes "en transit". Près de la moitié d'entre eux ont une autorisation provisoire de séjour, 20% sont en attente et neuf sur dix espèrent un hébergement.
"Le dispositif craque littéralement. La situation n'a jamais été aussi tendue, estime pour sa part Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile, qui gère un centre pour mineurs isolés cofinancé par l'Etat et la Ville, boulevard de Strasbourg. Dans un premier temps, 500 places d'hébergements supplémentaires seraient nécessaires pour répondre aux besoins en Ile-de-France".
L'association demande aussi une table ronde avec l'Etat sur la question des réfugiés.
Metro, le 30/03/2010