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Une circulaire du ministère de l’Intérieur en date du 24 mai 2011 sur l’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile présente ces derniers comme une charge pour la collectivité et réduit à peau de chagrin l’assistance juridique et sociale dont ils peuvent bénéficier. Ce texte vient confirmer nos craintes et d’autres mesures validées à la demande des pouvoirs publics par des cabinets de consultants, tels Ernst and Young et Kurt Salmon, et qui tendent à remettre en cause la notion d’accompagnement et privent de moyens les demandeurs d’asile de faire reconnaître leurs droits pourtant reconnus par la Constitution française et les conventions internationales ratifiées par la France.
Le soir de son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy avait déclaré « à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures, à tous les enfants et les femmes martyrisés dans le monde… que la France sera à leurs côtés, qu’ils peuvent compter sur elle ». Les mesures annoncées ou en préparation vont à l’encontre de cette déclaration : refus de réinstaller les réfugiés qui ont fui le conflit libyen, opposition à toute proposition de réforme positive du droit d’asile dans l’Union européenne, réduction drastique des moyens pour accompagner les demandeurs d’asile et pour insérer les réfugiés, maltraitance très étendue… La France sombre, comme dans beaucoup d’autres domaines, dans un repli sur soi aux conséquences désastreuses.
Paris, cp/France terre d'asile, le 01/06/2011