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ATHENES — Un accord lors du sommet de Copenhague est indispensable pour éviter une accélération des migrations forcées qui affectent déjà l'Asie et l'Afrique en raison des changements climatiques, a indiqué mercredi à Athènes le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon.
"Nous sommes dans une période critique", a ajouté M. Ban qui participait à l'ouverture dans la capitale grecque du 3e Forum mondial sur la migration et le développement (GFMD) sous l'égide de l'Onu.
"Les populations vont devoir se déplacer en raison de conditions climatiques extrêmes, notamment des sécheresses prolongées, des tempêtes et des incendies", a ajouté M. Ban.
Cette menace "est déjà visible dans des pays tels que le Bangladesh où des inondations entraînent le déplacement de millions de personnes et dans des pays d'Afrique où la sécheresse désertifie les zones rurales", a-t-il dit.
"Nous avons besoin d'une action des gouvernements à Copenhague et nous continuerons à promouvoir les buts les plus ambitieux et un accord le plus ambitieux possible".
Le GFMD, réuni pour deux jours à Athènes regroupe des représentants de 40 organisations internationales et régionales qui discuteront de l'impact économique des migrations et de propositions destinées à améliorer l'intégration des migrants.
C'est la troisième édition de ce Forum crée en 2006 à l'initiative de l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan.
Les espoirs de décrocher un accord contraignant sur la réduction des gaz à effet de serre lors de la conférence de l'Onu sur le climat à Copenhague, du 7 au 18 décembre, se sont amenuisés au cours des dernières semaines et les diplomates semblent plutôt viser désormais un accord politique.
L'accord de Copenhague devra pouvoir entrer en vigueur le 1er janvier 2013, à l'expiration des premiers engagements du Protocole de Kyoto.