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Le nouveau ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, qui a fait de la lutte contre l’immigration irrégulière une de ses priorités, s’est rendu ce vendredi 4 mars à la frontière franco-italienne où, depuis quelques semaines, convergent les migrants des pays arabes en crise.
Il a demandé aux autorités italiennes de « retenir » sur leur territoire les Tunisiens qui cherchent à se rendre en France. Selon le ministre, ces clandestins profiteraient « d’une opportunité politique » créée par les troubles dans leur pays pour mener « une immigration économique ». Claude Guéant a affirmé que les autorités françaises étaient « déterminées à résister » à un afflux de clandestins. Il a annoncé un renforcement des moyens et demandé à l’Italie de respecter pleinement les règles européennes, en retenant les migrants tunisiens qui se présentent sur son sol et en reprenant ceux qui lui sont renvoyés.
Les policiers chargés du contrôle de l’immigration dans le sud-est de la France se plaignent en effet d’être submergés par l’arrivée exceptionnelle d'immigrés illégaux. Plus de 500 clandestins tunisiens venus des îles italiennes de Lampedusa et Linosa ont été interceptés dans la région depuis un mois.
Selon le député-maire de Nice, Christian Estrosi, on ne peut pas parler pour l’instant d’une immigration massive, mais les responsables de la police française craignent un accroissement rapide des flux migratoires.
On estime à 15 000 le nombre des migrants susceptibles de venir en France en provenance d’Italie. Les trois premiers jours de mars, les autorités italiennes ont interpellé 1 070 immigrés clandestins, soit deux fois plus qu’en février.
RFI, le 04/03/2011