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Selon les signataires du communiqué, depuis le 15 février, "on constate une croissance spectaculaire du nombre de demandeurs d'asile, essentiellement des personnes en provenance d'Europe de l'Est".
"Ces personnes, qui introduisent une première demande d'asile, se voient refuser l'accueil en raison de la saturation du réseau. Depuis une semaine, pas moins de 170 personnes (des familles) n'ont pas bénéficié d'un accueil. Le 22 février, on totalise déjà 378 demandeurs d'asile, dont 260 d'entre eux (à nouveau des familles) se voient refuser tout accueil", dénoncent-ils.
Les services de première ligne sont déjà saturés par leur propre public cible et ne sont pas en mesure d'accueillir les demandeurs d'asile. "Ils conseillent donc aux familles d'aller trouver refuge à la gare du Nord", ajoute le communiqué.
Cette crise de l'accueil a poussé le CPAS de Bruxelles à assigner le gouvernement fédéral en référés car il reçoit tous les demandeurs d'asile qui sont fictivement domiciliés par défaut à l'Office des étrangers ou au Commissariat général aux réfugiés et apatrides.
La Plate-forme Mineurs en exil et les organisations qui la soutiennent réclament une solution immédiate pour l'ensemble des bénéficiaires du droit à l'accueil et "envisagent de porter les décisions de refus d'accueil devant la justice".
7sur7, le 23/02/2010