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L’immigration n’est pas le tout d’une société mais une partie de ce tout.
L’immigration n’est pas le centre des préoccupations de nos compatriotes, mais ce n’est pas non plus la marge.
Nous ne contestons pas le rôle de l’Etat dans sa fonction régalienne. Mais lorsque le gouvernement mélange justice, solidarité et sécurité, nous lui disons simplement qu’il se trompe et qu’il entretient la confusion. C’est ce qu’il vient de faire en confiant l’ensemble des compétences en matière de migration au ministère de l’Intérieur.
L’asile, les naturalisations et l’intégration, par nature, ne relèvent pas d’une logique sécuritaire et de contrôle des flux.
L’attribution de la tutelle de l’ensemble des questions migratoires au ministère de l’Intérieur n’est pas anodine. Ce n’est pas le fruit d’une simple querelle de territoire, d’égo ou une question de personne. C’est une ligne politique qui s’affirme et qui touche à l’organisation de la vie en cité, au vivre ensemble !
Le secteur social, les associations de solidarité ont soutenu dans leur immense majorité le processus de changement. Elles ont souhaité l’arrêt de la stigmatisation, le changement de regard sur la migration. Une nouvelle gouvernance était promise.
Une erreur vient d’être commise. Il appartient au Premier Ministre, Jean Marc Ayrault, de ne pas la transformer en faute !
Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile
Paris, cp/France terre d'asile, le 25/05/2012