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Le débat sur le droit de vote des ressortissants non communautaires, initié dès les années 1970 par le parti socialiste, semble refaire surface dans le débat public, deux mois avant les élections régionales. C’est Eric Besson qui a relancé la polémique en déclarant dimanche, sur la chaîne i-Télé, être favorable dans les « dix ans à venir » au vote des étrangers aux élections locales en France. Et revoilà la classe politique agitée ! Car la majorité UMP, elle, est loin d’approuver cette mesure. Et le Parti socialiste, profitant de la sortie du ministre de l’Immigration, de dire « chiche » au Président de la République. Martine Aubry, à l’occasion de ses vœux à la presse, a sommé la classe politique de « sortir des discours » et d’enfin agir. Elle a raison. Le courage pour les responsables politiques étant d’éclairer et de montrer la voie, non de louvoyer et de jouer avec les peurs de l’opinion publique.
Toujours est-il que du côté de la société, la situation ne change pas. Les étrangers non communautaires en situation régulière travaillent, cotisent, paient des impôts, et apportent toujours indéniablement beaucoup sur le plan économique, social et culturel à notre société. Rien n’a changé ? Si : le sentiment de discrimination que ressentent ces personnes va croissant, et, surtout, notre société est prête à accepter cette ouverture du droit de vote aux « autres », comme elle l’a fait pour les citoyens européens.
Si le porte-parole du gouvernement Luc Chatel estime que « le droit de vote est étroitement lié à la citoyenneté », nous disons : le concept de citoyenneté évolue. Le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales est un élément de l’évolution de ce concept, et il est temps de passer à l’action, pas pour l’année 2020, mais pour aujourd’hui, pour le bien du vivre ensemble.
Paris, cp France terre d'asile, le 13 janvier 2010
Les Français sont "prêts" à accepter le droit de vote des étrangers aux élections locales, a estimé aujourd'hui l'association France terre d'asile (FTA), jugeant qu'"il est temps de passer à l'action aujourd'hui".
"Le sentiment de discrimination que ressentent ces personnes va croissant, et surtout, notre société est prête à accepter cette ouverture du droit de vote aux 'autres', comme elle l'a fait pour les citoyens européens", affirme FTA dans un communiqué.
Après avoir estimé que le concept de citoyenneté "invoqué par la majorité pour s'opposer à ce droit "évolue", FTA soutient que "le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales est un élément de l'évolution de ce concept".
"Il est temps de passer à l'action, pas pour l'année 2020, mais pour aujourd'hui, pour le bien du vivre ensemble", préconise l'association. Elle rappelle que "les étrangers non communautaires en situation régulière cotisent, paient des impôts et apportent beaucoup à notre société sur les plans économique, social et culturel".