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Publié le : 25/10/2011
Des millions de déplacés sur les routes d’une Europe en guerre, un holocauste et des violations massives des droits de l’homme perpétrés au cours du second conflit mondial, voilà ce qui détermina l’élaboration, il y a soixante ans, de la Convention de Genève pour les réfugiés. Depuis, le monde a connu bien d’autres convulsions avec son lot de persécutions et cet outil de protection, qui a su étendre au fil des années son champ d’application aux réfugiés autres qu’européens comme aux persécutions liées au genre, n’a jamais cessé de révéler toute sa pertinence et aujourd’hui encore, toute sa modernité. Un chiffre parle de lui-même : celui des onze millions de personnes qui, de par le monde, sont actuellement déclarées réfugiées selon les termes de la Convention de Genève. Onze millions, c’est beaucoup mais c’est peu quand on sait que la planète compte cinquante millions de déplacés forcés. Le temps serait-il alors venu de réformer cette Convention, de l’élargir pour qu’un plus grand nombre puisse bénéficier d’un cadre de droit qui les protège ?
Ce numéro spécial de ProAsile, à l'occasion des 60 ans de la Convention de Genève, rassemble des contributions de spécialistes des migrations du monde entier, et vous offrira une analyse pertinente de l'actualité de l'asile en Europe et dans le monde.
Pour consulter le ProAsile n°22 cliquez ici