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Publié le : 14/03/2016
Le ministre de la Justice s’est fait expliquer le fonctionnement de la Maison du jeune réfugié de Saint-Omer.
« C’est symbolique de recevoir le garde des Sceaux dans la capitale de la justice du Pas-de-Calais, siège des assises », remarque le maire François Decoster. Alors c’est tout le monde de la justice qui a accueilli lundi 14 mars, devant la Maison du jeune réfugié, Jean-Jacques Urvoas. Après un passage à Calais et Boulogne-sur-Mer, le ministre de la Justice a découvert la structure portée par France Terre d’asile, financée par le Département.
« Le Pas-de-Calais fait beaucoup pour les mineurs non accompagnés, a-t-il rappelé, il a su s’adapter à la sollicitation très forte que le procureur de Saint-Omer a soulignée : il a pu apporter une réponse à chaque fois qu’il a été confronté à un mineur qui avait besoin de protection. »
Le ministre a souligné l’exemplarité du lieu. « J’avais besoin de savoir si le dispositif était optimal ou saturé. Ils (les acteurs locaux) ne veulent pas créer de structures supplémentaires, en tout cas pas dans la région. Ils estiment que Saint-Omer ne doit pas devenir la référence où viendraient tous les mineurs. Je cherche une répartition équitable (dans les départements) pour que ceux qui choisissent de rester dans le pays puissent s’intégrer. »
« Désormais le Département a une autre structure à Arras et envisage d’en ouvrir une autre sur Liévin », a souligné François Decoster, à l’issue de la rencontre. « Équilibre », c’est le message qu’a voulu faire passer le maire. « Le dispositif est performant, car on est à l’équilibre. L’hébergement d’urgence a une forte capacité, et l’hébergement sur le long terme peut accueillir trente-huit résidents. »
L’élu voulait aussi insister sur le partage des efforts entre collectivités, et « indiqué comment la ville s’est investie dans l’accompagnement de la Maison du jeune réfugié », à travers les activités sportives et culturelles.
Le 14/03/2016, La Voix Du Nord