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Publié le : 09/03/2017
Des femmes protestent contre leurs conditions de vie au camp de réfugiés d'Hellinikon à Athènes lors de la visite du ministre grec de l'Immigration, le 6 février 2017. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)
"Les femmes représentent aujourd'hui près de la moitié des 244 millions de migrants dans le monde", a estimé mercredi 8 mars sur franceinfo Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Bien souvent, ces femmes sont "victimes d'exploitations domestiques, de violences sexuelles et de discriminations en tout genre". Pour Pierre Henry, "il incombe aux pays européens de rendre le voyage plus sûr pour ces migrants, lorsqu'il est nécessaire, en ouvrant notamment des voies de migration légale".
Les femmes représentent aujourd'hui près de la moitié des 244 millions de migrants dans le monde. Et les routes migratoires sont dangereuses : on y rencontre le crime organisé, le commerce d'armes, la traite d'êtres humains ou l'acheminement de la drogue… Les femmes voient leur vulnérabilité augmenter. Elles sont notamment victimes d'exploitations domestiques, de violences sexuelles et de discriminations en tout genre.
Leurs projets familiaux sont bien souvent impossibles dans leur pays d'origine, où elles subissent déjà un certain nombre de violences, en raison de leur genre : mariages forcés, violences sexuelles… Et elles se retrouvent facilement sur la route migratoire.
Il y a des instruments juridiques pour contraindre les États à prendre toutes les mesures nécessaires à une meilleure protection. Il y a par exemple la Convention d'Istanbul qui a été adoptée par le Conseil de l'Europe et qui prévoit expressément de lutter contre les violences faites aux femmes.
La plupart des acteurs ne prennent pas la juste mesure des difficultés que rencontrent les femmes sur la route migratoire.
Une exception peut-être, en France, du côté de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), puisque fin 2016, un peu plus de 5 000 petites filles avaient été protégées par cet organisme contre les risques d'excision. C'est un progrès remarquable. Je crois aussi qu'il incombe aux pays européens de rendre le voyage plus sûr pour ces migrants, lorsqu'il est nécessaire, en ouvrant notamment des voies de migration légale.
Par France INFO, le 08/03/2017