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Publié le : 28/06/2019
Dans un manifeste dévoilé jeudi 27 juin, plus de cinquante associations dénoncent le "durcissement" des "conditions d'accès à l'hébergement et à l'accompagnement" des migrants.
"Malgré l'obligation d'hébergement et d'accompagnement des demandeurs d'asile, moins d'une personne sur deux est aujourd'hui hébergée dans le Dispositif national d'accueil (DNA)", s'alarment les signataires parmi lesquelles la Fédération des acteurs de la solidarité, Médecins du Monde, Amnesty International France, mais aussi la Cimade, Emmaüs Solidarité ou France terre d'asile.
Selon ces associations, "le ‘tri’ des personnes qui sollicitent un hébergement se généralise dans le territoire".
Elles rappellent également que des personnes ayant obtenu l'asile et vivant dans des centres d'hébergement, sont parfois remises à la rue sans solution de relogement, à la demande de l'État et de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), "un cycle infernal aboutissant à plus de personnes à la rue", selon elles.
Pour elles, ces pratiques visent à "décourager la demande d'asile" et les poussent à vivre dans des campements aux "conditions indignes".
"Nous ne cessons d'alerter sur l'augmentation du nombre de personnes vivant en squats, en bidonvilles ou en campements dans des conditions sanitaires et sociales indignes", déclarent les signataires. Ils demandent au gouvernement "une réponse forte et nationale" et des "mesures immédiates" pour "en finir avec ces situations inhumaines".
Les campements installés dans le nord de Paris hébergent plusieurs centaines de personnes dans des conditions extrêmement difficiles. Ils sont régulièrement évacués. La dernière évacuation en date a eu lieu jeudi 27 juin. Plus de 200 personnes ont été évacuées des campements installés porte d’Aubervilliers.
InfoMigrants, le 27/06/2019