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Publié le : 25/07/2016
PIERRE HENRY. Ce qu’il s’est passé sur le campement du boulevard de la Villette est indigne. Il n’y a eu aucune anticipation des pouvoirs publics. À France terre d’asile, nous ressentons un grand sentiment d’épuisement devant la répétition de ces situations et l’absence de volonté politique. Il faut créer des centres de transit dans toutes les capitales régionales pour héberger, identifier et orienter les migrants vers des centres d’accueil appropriés, à travers toute la France. Sinon, l’afflux continuera à Paris et à Calais.
Certainement pas. Paris montre l’exemple, c’est une bonne initiative, mais attention ! Si on ne met pas en place un dispositif solidaire global dans le pays, ce centre arrivera très vite à saturation. Il faut de la fluidité, organiser vraiment les transits. La seule structure parisienne ne pourra évidemment pas absorber les réfugiés, alors que l’on compte une centaine d’arrivées par jour.
Dans la situation actuelle et si aucune décision n’est prise à l’échelle nationale, c’est inéluctable. Il y aura un 27e camp, une 27e évacuation et d’autres encore suivront. C’est une mécanique absurde dont il faut absolument prendre la décision de sortir.
Cécile Beaulieu, 22 juillet 2016, Le Parisien