- Accueil
- France terre d'asile
- Histoire
- 1971-1980
- 1980-1998
- 1998-2006
- 2006 à nos jours
- Organisation
- Notre gouvernance
- Nos établissements
- Notre organisation
- Nos actions
- Notre expertise
- Infos migrants
- Faire un don
- Rejoignez-nous
Publié le : 30/08/2016
Des migrants ici en Sicile après des opérations de sauvetage en Méditerranée en 2015 (ANTONIO MELITA / MAXPPP)
Invité de franceinfo ce mardi, Pierre Henry, directeur de France terre d’asile, a réagi au sauvetage de 6.500 migrants, coordonné lundi par les garde-côtes italiens. Ces jours-ci, les conditions météo en Méditerranée, avec une mer calme et un vent du sud, sont favorables à de nombreux départs. L'association pointe le manque de dispositif européen pour éviter les catastrophes humanitaires.
Pierre Henry précise que "la route de la Méditerranée centrale est une des plus meurtrières". "Il y a eu, rappelle-t-il, plus de 3.000 morts recensés par le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) depuis le début de l’année".
Selon le Directeur général de France terre d’asile, le contexte propice aux départs est inchangé : "La situation en Lybie est toujours catastrophique. C’est un vrai chaos avec deux gouvernements, des factions multiples qui se disputent le marché des migrants".
L’Union européenne (UE) a lancé deux actions. Il existe l’opération Triton menée par Frontex pour surveiller les frontières. Et l’opération Sophia porte, elle, sur la destruction des bateaux affrétés par les passeurs. Mais ces actions sont insuffisantes, pour Pierre Henry, qui remarque l’absence de "dispositif institutionnel de sauvetage, à tel point que des initiatives privées ont dû voir le jour pour aller sauver des vies".
Il s’agit aussi pour le directeur de l'association France terre d'asile "d’identifier les personnes et de prioriser l’accueil". "Mais ça, c’est une autre question", ajoute-t-il. "Tant qu’on n’aura pas résolu la cause des migrations et mis fin au chaos libyen, nous aurons toujours ce type de situations à répétition et avec, son lot de catastrophes humanitaires", conclut Pierre Henry.
France Info, le 30/08/2016