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Publié le : 04/11/2016
L’évacuation des migrants a commencé vendredi 4 novembre vers 6 heures du matin dans le quartier de Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris. 2 500 personnes à prendre en charge, 600 policiers mobilisés, 50 agents municipaux présents, ainsi qu'Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement. Le démentèlement du camp était une promesse du gouvernement.
Pierre Henry, Directeur général de France terre d'asile, a salué vendredi sur franceinfo une évacuation qui se déroule dans des conditions optimales.
Pierre Henry : L’évacuation se passe dans de très bonnes conditions. Comme à chaque fois, les migrants veulent partir en premier et partir le plus vite possible de ce lieu d’indignité qu'est devenu le trottoir parisien. En quinze mois, c’est la 30e évacuation, ce qui correspond à 18 000 personnes évacuées de Paris.
En venant à Paris, par la visibilité que cela offre, les migrants entrent en réalité beaucoup plus vite dans un dispositif d’hébergement et d’asile. Pour éviter qu’il y ait une 31e évacuation, il faut créer un dispositif solidaire et vertueux sur l’ensemble du territoire. Il faut des capacités d’accueil transitoires dans toutes les grandes villes de France.
Mes équipes n’ont jamais constaté une augmentation du nombre de migrants après la fermeture de Calais. À Stalingrad et aux alentours, nous avions observé depuis dix jours une hausse régulière du nombre des migrants, mais elle n'était pas du tout liée à Calais. C’est un faux débat. La route migratoire entre Paris et Calais est ouverte depuis bien longtemps. Paris était l’arrière-cour de Calais.
France info, 04/11/2016