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Publié le : 19/06/2019
"C’est leur journée, leur fête. L’idée est de créer la rencontre entre le public lozérien et le public des réfugiés", explique Mylène Moreau, directrice du centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de Chambon-le-Château. Des tables rondes ont eu lieu, les réfugiés ont pu témoigner de leur histoire en Lozère. À midi, chacun a apporté un plat sucré ou salé. Une table du monde les a rassemblés.
Les deux sites du CADA, l’autre est à Langogne, peuvent accueillir 100 demandeurs d’asile. Actuellement, 22 nationalités différentes se côtoient. "C’est une richesse", pense Mylène Moreau.
Tatiana vient de République Centrafricaine. Elle est arrivée en Lozère en 2016, à Langogne. Elle parle le français, un atout pour s’intégrer. "Au départ ce n’était pas évident. Je ne connaissais pas le froid, je n’avais jamais vu la neige." Mais, grâce au Secours catholique, notamment, elle fait du bénévolat et rencontre du monde. "Quand j’ai obtenu le statut de réfugié j’ai décidé de rester à Langogne, personne ne s’y attendait", raconte-t-elle.
Comme beaucoup, elle cherche un travail. Souvent surpris par le département en arrivant, beaucoup semblent s’y plaire et vouloir y rester. Seulement, leur insertion ne peut se faire sans emploi.