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Publié le : 18/04/2017
Au sommaire de notre dernière Lettre de l'asile et de l'intégration : la nouvelle dynamique de l'innovation sociale au service des réfugiés ; l'initiative des réfugiés pour mettre en place des projets novateurs ; l'innovation technologique au service des migrants ; interviews de deux acteurs de l'innovation sociale, etc.
La mobilisation citoyenne et l’apparition, de nouveaux acteurs privés, depuis 2015, dans le domaine de l’aide aux réfugiés, a eu le mérite de faire bouger les lignes et d’ouvrir de nouvelles opportunités. De nombreuses et heureuses initiatives ont vu le jour. Cela a contribué à faire évoluer des associations établies de longue date, en leur évitant l’ankylose.
L’élan de générosité ne doit pas pour autant faire oublier que l’accueil des réfugiés statutaires comme des demandeurs d’asile relève de la compétence de l’État, et que cet État doit rester, lui aussi, mobilisé, y compris en soutenant les efforts d’innovation. Il doit surtout piloter, coordonner les politiques, les initiatives et ne pas se défausser de ses propres responsabilités.
Ces nouveaux acteurs ont souvent apporté de l’innovation sociale par la maitrise de nouveaux outils collaboratifs et en se reposant sur la participation des bénéficiaires, autant récipiendaires qu’acteurs. Alors que certains remettent en question l’idée même d’accueil et que le vivre-ensemble est menacé, la clé est là : remettre au centre les réfugiés, les rendre acteurs de leur propre intégration. Mais la technologie la plus moderne reste un outil. Elle ne dispense pas d’être précis sur les contenus à transmettre. Compréhension des valeurs fondatrices du pacte social, maitrise de la langue du pays d’accueil constituent le socle de l’autonomie, de la liberté à acquérir. Le reste appartient à la fraternité. C’est aussi un aspect de notre travail auquel tente de répondre notre programme de parrainage « Duos de Demain » et notre invitation aux réfugiés à participer à notre guide en ligne « SamSam ». La fraternité est un idéal, pas un droit. À nous tous de le faire vivre !
Pierre Henry,
Directeur général de France terre d'asile