InstagramPublié le : 30/10/2012
Le vieillissement des migrants et réfugiés arrivés en Europe, et notamment en France, à partir des années cinquante représente aujourd'hui un enjeu majeur pour nos sociétés d'accueil. Leur accompagnement et leur prise en charge pose en effet de réelles questions. Davantage touchés par le chômage ou ayant eu des difficultés à trouver un emploi en raison de leur parcours migratoire, ces migrants ont souvent travaillé un nombre d'années inférieur à leurs homologues nés en France. Pour ces derniers, la retraite s'inscrit dans la précarité. En ce qui concerne la prise en charge des migrants âgés, la variable culturelle joue un rôle extrêmement important. Enfin, parmi la population des migrants âgés, les réfugiés sont souvent « invisibles ». Si ceux-ci rencontrent les mêmes types de difficultés que les migrants âgés, ils doivent pourtant faire face à d'autres spécificités liées à leur situation. Comment accéder à ses droits ? Comment faire face à la précarité ? Quelle place à l'inter-culturalité dans la mise en œuvre de l'accompagnement des migrants et réfugiés âgés ?
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Madame Claudine Bouygues, Adjointe au Maire de Paris, a débuté la séance en exposant les actions mises en œuvre par la mairie de Paris concernant l'accès aux droits et l'accompagnement des migrants âgés.
La perception et le vécu des migrants âgés ont été abordés par Monsieur Rémi Gallou, chargé d'étude à la Direction de la vieillesse de la Caisse nationale d'assurance vieillesse.
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Madame Marie-Thérèse Casman, sociologue à l’Université de Liège (Belgique), consultante pour la Fondation Roi Baudouin, a exposé les bonnes pratiques dans l’accueil et la prise en charge des migrants et réfugiés âgés observées chez l’un de nos voisins européens : la Belgique.
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