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Publié le : 31/07/2013
C’est à l’occasion de leur voyage d’études sur l’intégration en Europe que France terre d’asile a eu le plaisir de recevoir les étudiants du laboratoire d’études sur l’intégration des migrants de l’Université de Bostonle mardi 30 juillet 2013. Après une visite à Londres et à Bruxelles, c’est à Paris que se sont arrêtés ces quatorze étudiants en travail social et leur professeur.
Après une introduction générale de France terre d’asile par Matthieu Tardis, Responsable du Secrétariat administratif général, Fatiha Mlati, Directrice de l’Intégration, a présenté aux étudiants les actions menées par France terre d’asile notamment avec le soutien du Fonds européen des réfugiés (FER) pour favoriser l’intégration des bénéficiaires d’une protection internationale et des migrants de droit commun, fondées sur des méthodologies innovantes (pédagogique active dans l’apprentissage de la langue, hébergement en appartement éclaté et partagé, insertion par la mobilité géographique…), promouvant la professionnalisation constante des équipes et s’efforçant d’influencer les politiques publiques pour une meilleure prise en compte des défis de l’intégration.
Fatiha Mlati, directrice de l'intégration, présente les activités de France terre d'asile aux étudiants
Catherine Lemaître, chargée d’insertion, a ensuite décrit son métier aux futurs travailleurs sociaux américains. Elle a présenté la démarche d’accompagnement appliquée par les professionnels de France terre d’asile, basée sur l’écoute des aspirations et des difficultés propres à chaque individu, sur la prise en compte des aspects socioculturels et favorisant la construction d’un parcours d’autonomisation des migrants, orienté non pas vers leur simple inclusion sociale mais vers leur intégration et le développement de leur sentiment d’appartenance à la société française.
Catherine Lemaître présente son métier : chargée d’insertion.
Des échanges fructueux avec une salle dynamique et curieuse ont enfin permis de questionner les attentes des sociétés d’accueil vis-à-vis des étrangers qu’il s’agisse d’insertion, d’intégration ou d’assimilation ainsi que de comparer et d’interroger les spécificités et les points communs des dispositifs français, européens et américains d’intégration dans des contextes historiques et sociopolitiques divergents.
Les étudiants du laboratoire d’études sur l’intégration des migrants de l’Université de Boston
Une occasion de vérifier qu’outre-Atlantique comme en France, les valeurs de promotion d’une intégration des étrangers basée sur la reconnaissance des atouts de l’immigration et sur l’implication des nouveaux arrivants dans la société d’accueil sont partagées parmi les (futurs) professionnels de l’intégration !