InstagramPublié le : 29/01/2014
Ce mercredi 29 janvier 2014 France terre d’asile a signé une convention relative à l’accueil de 25 étudiants syriens à l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne aux cotés du Conseil général du Val-de-Marne, l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC) et l’association Démocratie et Entraide
Grâce à la signature de cette convention, 25 étudiants syriens seront accueillis à l’UPEC. Ils bénéficieront d’un cours français et ceux qui souhaitent déposer faire parallèlement une demande d’asile seront suivis par France terre d’asile.
Pierre Henry Directeur général de l'association France terre d'asile, Samir Aita Président de l'association Démocratie et entraide en Syrie, Luc Hittinger Président de l'Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, Christian Favier Sénateur Président du conseil général.
Tour à tour les représentants des quatre partenaires ont rappelé les principes de solidarité et d’universalité qui ont poussé ce projet à voir le jour, Luc Hittinger Président de l’UPEC a rappelé qu’au sein de cet établissement « il y a un certains nombres de valeurs, et que dans le mot université, il y a aussi le mot universalité qui fait partie de nos valeurs. C’est ce que nous voulons mettre en avant aujourd’hui au travers de ce partenariat ». Pierre Henry Directeur général de France terre d’asile a quant à lui rappelé l’importance du devoir de protection en rejoignant l’appel du Haut Commissaire des Nations-Unis à une Europe exemplaire.
Samir Aita, président de l’association Démocratie et entraide en Syrie a quant à lui rappelé l’importance de sauver cette génération d’étudiants et d’étudiantes syriens afin d’assurer la reconstruction du pays et d’une paix durable à la fin de cette guerre.
D’autres partenariats de ce projet sont aussi en train de se créer autour de ce projet, notamment avec le CROUS. Christian Favier Sénateur Président du Conseil Général a affirmé que le directeur du CROUS s’était engagé à aider et faciliter les démarches de logements des étudiants lors de leur arrivée en France. L’organisme pourrait bientôt à son tour rejoindre les quatre premiers signataires de la convention.
Ce projet pilote est un exemple inédit de solidarité qui, espérons le, inspirera d’autres universités afin d’aider cette génération syrienne aujourd’hui frappé de plein fouet par l’instabilité de son pays.