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Publié le : 22/10/2018
Mercredi après-midi, par un beau temps ensoleillé et sans qu’aucun nuage n’ait daigné apparaître, le Secours populaire a invité la population à venir jouer de la bêche pour préparer son jardin partagé à la saison hivernale. « Nous allons retourner la terre, la débarrasser des pierres et planter des graines de moutarde pour donner de l’engrais et mettre une couche de fumier dessus pour qu’elle puisse se reposer », indique Marie-José Merlin, présente ce jour-là.
Durant deux heures, une douzaine de personnes ont utilisé leurs mains vertes, dont des membres du « Café citoyen », accompagnées par deux jardiniers. A ces bonnes volontés sont venus s’ajouter cinq demandeurs d’asile actuellement pris en charge par France terre d’asile Cada (Centre d’accueil des demandeurs d’asile). « Tant que ces personnes n’ont pas de visa, elles n’ont pas le droit de travailler », explique Françoise Perinet, secrétaire générale du comité du Secours populaire de Romorantin. « Elles sont volontaires et souhaitent s’occuper. Leur présence n’est pas de trop pour nous donner un coup demain. »
Ayant eu écho de cette activité jardinage, France terre d’asile Cada a proposé aux personnes dont elle s’occupe d’y participer. « Pour s’intégrer dans un endroit, il est toujours important de participer à différentes activités », glisse Cécile Naturel-Deblaise, directrice de France Terre d’asile Cada. « Cela permet de partager, de rencontrer d’autres gens et donc de créer du lien avec les personnes du territoire et peut amener à des échanges sur la culture du jardinage dans différents pays. C’est positif pour elles de prendre part à des actions extérieures à France terre d’asile Cada. »
La Nouvelle République, le 21 octobre 2018