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Publié le : 20/05/2016
« J'ai le sentiment d'avoir été entendu, à court et à moyen terme, et nous allons rouvrir vendredi », a assuré Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile, après une réunion jeudi à la préfecture.
L'organisation, qui gère la fixation des rendez-vous en préfecture, avait décidé mercredi de suspendre cette activité clé en amont de la demande d'asile, afin de protester contre l'engorgement jugé « invraisemblable » de la procédure à Paris. Des candidats attendent parfois des mois avant de pouvoir accéder à cette démarche.
Pierre Henry a affirmé avoir obtenu des engagements pour assurer la sécurité immédiate aux abords de sa plateforme d'accueil, devenue un lieu de fixation pour les personnes exilées qui veulent être les premières à l'ouverture des portes. Il a aussi assuré qu'il lui avait été promis que plusieurs centaines de rendez-vous seraient débloquées rapidement pour réduire l'attente.
L'un des problèmes ayant provoqué le coup d'éclat de mercredi était le quota de rendez-vous alloué par la préfecture, de l'ordre d'une cinquantaine, ce qui ne suffit pas à recevoir tous les candidats.
Les discussions ont aussi porté sur « la mise en place d'un dispositif régionalisé qu'on espère pour la fin juin », a ajouté Pierre Henry, avec « un hébergement solidaire au niveau national », en amont de la demande d'asile.
L'idée est d'aller vers « un dispositif formaté pour 40 000 demandes en Île-de-France », ce qui suppose « une refonte du dispositif » afin de pouvoir orienter un dossier depuis Paris vers une autre préfecture.
« Chacun partage le constat, et nous avons des analyses assez convergentes sur ce qu'il faut faire, maintenant il faut que cela se traduise en actes et cela suppose quelques moyens et un calendrier resserré », a avancé Pierre Henry, qui s'est dit confiant avant la tenue de plusieurs réunions à haut niveau « dans les semaines qui viennent ».
Le 20/05/2016, Ouest France