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Publié le : 04/03/2016
Chambres individuelles, restaurant scolaire, cours de français... « Ils ont davantage d'intimité ici, c'est différent de Sainte-Suzanne », explique Angélique Houdou, la directrice départementale de l'association France terre d'asile.
Sur les dix-sept migrants accueillis au village vacances VVF de Sainte-Suzanne, quatre sont partis en centre d'accueil à Saint-Nazaire pour procéder à leur demande d'asile. Les treize autres ont été transférés au centre de formation l'Afpa, à Laval et continuent d'être suivis par l'association France terre d'asile.
Ils ont donc goûté dès le premier soir à la blanquette de veau du restaurant scolaire. « On est passé les voir pendant le repas, pour savoir si ça allait avec la cuisine française », plaisante Patrick Boschat, manager de formation à l'Afpa.
Au-delà de l'accueil au quotidien, les missions de France terre d'asile auprès de ces jeunes sont multiples. « On leur explique la procédure de demande d'asile et on fait la démarche avec eux auprès de la préfecture de Nantes", explique Angélique Houdou.
L'association s'occupe également de leur santécar « ce sont des gens qui n'arrivent pas toujours en bonne santé ». Des visites médicales sont donc mises en place avec le centre hospitalier de Laval. « On veut avant tout les rendre autonomes», conclut la directrice départementale de l'association.
Les migrants sont au nombre de treize aujourd'hui. Un chiffre amené à évoluer. « On a une capacité d'accueil de trente personnes », souligne Patrick Boschat. En revanche, la durée d'accueil n'est pas encore déterminée. «Ils sont là jusqu'à la fin du mois de mars, peut-être jusqu'à fin avril... On ne sait pas encore.» Selon Angélique Houdou, leur situation « dépend de ce qui va se passer à Calais dans les prochains jours ».
Ouest France, le 04/03/2016