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Publié le : 05/12/2016
Il était présent lors de la venue de Jean-Paul II en 2004. «Je me souviens de son regard», raconte Pascal Mailhos, le préfet de la région Occitanie. Il est revenu hier en visite officielle, et a passé une partie de sa matinée au Cada, pour son inauguration. Il a été reçu par la directrice Sara Poimboeuf, le directeur général de France Terre d'asile Pierre Henry, le maire Josette Bourdeu, la préfète Béatrice Lagarde et la députée Jeanine Dubié. Pascal Mailhos a d'abord rencontré des familles de demandeurs d'asile, qui vivent à Lourdes depuis quelques mois. C'est émue que Sara Poimboeuf a commencé les discours en remerciant l'État et les élus de leur soutien, «malgré toutes les polémiques». Le communiqué du Front national est revenu à la surface. «Cette inauguration est importante au regard de la campagne de haine et de désinformation qu'ils ont menée, ajoute Josette Bourdeu, mais les familles seront toujours les bienvenues à Lourdes.» Jeanine Dubié a rappelé que le droit d'asile est un droit constitutionnel, qui «était déjà présent dès la Constitution de 1793. Ceux qui veulent faire de l'amalgame sont malhonnêtes et racistes, nous devons les combattre». Béatrice Lagarde a ajouté que l'État soutiendra toujours les Cada, «s'ils sont mis en cause, ou subissent quelques atteintes». Ce centre est le 5e en Occitanie. «Ces structures créent la protection, la sécurité et la solidarité. Nous devons faire notre part de travail, c'est ce que la France, la région, le département et la ville font», termine Pierre Henry.
Avant sa visite au Cada puis au Sanctuaire, Pascal Mailhos s'est arrêté à la mairie. Josette Bourdeu lui a présenté, dans un premier temps, le bilan, les caractéristiques et les projets de la ville. Le préfet d'Occitanie a affirmé qu'il apporterait son soutien. «Lourdes a un passé fort, il faut lui construire un avenir dans cette grande région. Il faut regarder les choses avec lucidité, et réaliser qu'il faut changer. Le deuxième point important est le travail en commun, ce sont les conditions pour la réussite. Nous aurons une région forte si nos départements sont forts.»
La Dépêche, 03/12/2016