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Publié le : 02/03/2012
" L’asile est un droit universel, et je crois que cela ne coûterait pas plus cher d’accueillir plus dignement les personnes qui demandent la protection de la France. À condition de mieux s’organiser.
Un exemple : 60 places en logement relais pour les réfugiés statutaires vont fermer en Seine-Saint-Denis, faute de financements. Ces structures dont nous avions la responsabilité ne coûtaient que 7,50 € par nuit et par personne à l’État. Faute de solution, les migrants vont devoir se tourner vers le 115, alors que l’hébergement d’urgence, déjà surchargé, coûte en moyenne 30 € par nuit et par personne.
Pour éviter des décisions aberrantes:
Des situations comme celle-ci, nous en rencontrons en permanence. La plupart du temps, elles sont dues à l’incapacité des services de l’État, dont les budgets sont isolés les uns les autres, à se concerter pour éviter des décisions aberrantes.
Je crois que tout le monde gagnerait à ce que soit mis en place un véritable service public de l’accueil des migrants, avec le rétablissement d’un ministère dédié, et surtout la création d’agences régionales qui permettent aux associations de trouver des interlocuteurs efficaces. "
Propos recueillis par Jean-Baptiste François.
La Croix, le 01/03/2012