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Publié le : 18/02/2014
Le grand temoin Fahim Mohammad © FranceInfo
L'adolescent se souvient de sa première fois aux échecs : "j'avais 5 ou 6 ans. Dès le début, cela m'a plu même si je connaissais à peine les règles. Je les ai apprises en une semaine puis j'ai participé à des premiers tournois." Des tournois dont il ne souvient plus les circonstances précises. "Ce que j'adore, c'est l'attaque, la bataille et le fait d'essayer de gagner".
"J'ai du fuir le pays avec mon père. Quand j'ai commencé à bien jouer aux échecs, cela a créé des jalousies et nous avons reçu des menaces." Il quitte alors son pays avec son père alors que sa mère et ses frères restent au Bangladesh. "Je n'avais pas le choix, je devais venir en France".
Inscrit au club de Créteil, il y rencontre son entraineur Xavier Parmentier. "Il n'avait pas l'allure d'un joueur d'échec". Suivent les galères de papiers. "On a été accueilli par France Terre d'Asile. Puis on a du quitter le foyer. Comme mon père ne parlait pas très bien le français, c'est moi qui appelait le SAMU social." Il en retient qu'il faut avoir de l'espoir et essayer de s'en sortir".
"Quand je suis devenu champion de France des moins de douze ans, j'ai été médiatisé. Et une auditrice a demandé au Premier Ministre (François Fillon) pourquoi mon cas était comme cela et il a dit qu'il allait s'en occuper."
Depuis, il joue toujours aux échecs, aimerait obtenir la nationalité française et sa mère est toujours au Bangladesh...
France Info, le 18 février 2014