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Publié le : 02/02/2016
" Si le rapport d'Europol pouvait réveiller les consciences endormies dans une Europe pétrie de trouille, au moins ce rapport aurait servi à quelque chose ", commente Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile, sur le plateau du Grand Soir 3.
Toutefois, " ce chiffre est très complexe, relativise-t-il. Nous ne savons pas s'il est surévalué ou sous-évalué. Des enfants peuvent arriver mineurs dans un pays, continuer leur route et se retrouver majeurs ailleurs. "
" Le parcours migratoire est un parcours à risques. Et les personnes les plus vulnérables sont les femmes et les enfants. Et c'est très difficile pour eux d'éviter les réseaux mafieux, criminels, de prostitution, d'esclavage domestique, voire de trafics d'organes ", explique Pierre Henry.
En effet, " il n'y a pas d'harmonisation de la législation en Europe sur le droit d'asile et il n'y a pas respect de la Convention internationale des droits de l'enfant qui pose pourtant, dans son article 3, le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant auquel ont adhéré les 28 membres de l'UE ", ajoute le directeur de France terre d’asile.
" Cette indifférence qui s'est emparée des opinions publiques européennes, cette impuissance des Etats européens à protéger les plus vulnérables sont tout à fait coupables. C'est aux citoyens européens de se réveiller et d'agir ", conclut-il.
Publié le 02/02/2016, France 3