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Publié le : 28/04/2016
L'image d'Aylan, petit Syrien retrouvé noyé
sur une plage turque obsède cette réfugiée
Agréé en 2005 pour 60 places, puis 75 depuis la mi-février, le Cada a vu sa capacité d'accueil passée à 97 places avec actuellement des Algériens, Syriens, Rwandais, Érythréens, Congolais, Soudanais, Tchadiens, Tchétchènes, Arméniens, Kosovars… et plusieurs Soudaniens et Syriens, arrivés directement de la « jungle » de Calais.
Rencontre, hier, avec plusieurs de ces hommes et femmes du bout de l'Europe ou d'Afrique qui préparent la fête de ce vendredi. Difficile pour eux de témoigner. « Ils craignent d'être reconnus ou ont toujours peur de s'exprimer. Certains ont cependant accepté d'être présents à la fête anniversaire. Quant aux témoignages publics, ils restent difficiles à recueillir », souligne Songül Toprak qui dirige l'équipe de France Terre d'asile de Vendôme. « On a toujours peur d'être suivis », commente un réfugié. « Ici, on veut pouvoir se poser et penser à l'avenir. En fait, on est sur la route de survie… Avant de venir, on ignorait tout de l'Europe et on craignait le racisme. Et, finalement, c'est la solidarité qu'on a rencontrée », accepte de témoigner anonymement cet Africain. Un sentiment partagé par d'autres demandeurs. « On espère réussir à bénéficier de la protection de la France, mais jamais on oubliera le pays… »
Vendredi après-midi, le Cada fête ses 10 ans à la salle des associations de Saint-Ouen. Conférences par divers experts (avocat, psychologue, médecin…) autour de l'impact psychologique du parcours d'exil. Pour s'exprimer, des migrants proposent saynètes et expositions de tableaux.
Le 28/04/2016, La Nouvelle République