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Publié le : 29/10/2019
Le gouvernement s'apprête à encadrer l'aide médicale aux migrants, et plus particulièrement aux demandeurs d'asile. Ceux-ci pourraient ainsi devoir attendre trois mois avant d'avoir accès aux soins non urgents. Des mesures devraient être annoncées au début du mois de novembre. Le but du gouvernement est d'éviter ce qu'il appelle une "migration sanitaire", alors que les bénéficiaires ne seraient pas menacés dans leur pays d'origine. Ainsi, un accord préalable de la Sécurité sociale pourrait devenir obligatoire, et le panier de soins serait réduit.
"L'Aide médicale d'État c'est 0,5% du montant de l'Assurance maladie", explique Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile. "Et l'Aide médicale d'État c'est 471 000 euros de fraudes sur 271 millions. Donc l'urgent, ce n'est pas de toucher l'Aide médicale d'État qui est un dispositif de santé publique qui nous protège tous", détaille-t-il. Aujourd'hui, la plus grande partie de ce dispositif permet de soigner des personnes atteintes de tuberculose, ou du VIH.
France info, publié le 28/10/2019