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Publié le : 13/02/2018
Un projet "inique". C'est ainsi que des agents et avocats de la Cour nationale du droit d'asile qualifient le projet de loi asile et immigration. Le texte sera présenté le 21 février en conseil des ministres. Et pour se préparer aux débats autour de ce projet, une trentaine de députés se sont rendus hier dans des zones d'attente ou des centres de rétention administrative.
À Paris, la députée LaREM Hélène Fajgeles s'est rendu à France terre d'asile, la plateforme d'accueil des réfugiés dans la capitale située dans le 19e arrondissement. Tous les jours des centaines de personnes s'y entassent pour tenter d'obtenir un rendez-vous avec la préfecture. Pour la députée, c'est inadmissible: "Un minimum de dignité, c'est de ne pas faire venir les gens pour attendre sans savoir quand ils vont être reçus. Certains ont dormi là cette nuit, mais ils ne seront pas reçus donc ce n'est pas possible".
Une indignation politique mais que France terre d'asile voudrait bien voir se transformer en mesures concrètes. "Aujourd'hui, il semble que l'État veut aller vers un système qui permette à la fois d'héberger tout le monde tout en faisant rentrer dans la procédure d'asile. C'est ce schéma-là auquel France terre d'asile va être très attentif pour les demandeurs d'asile", pointe Guillaume Schers, directeur de gestion des situations d'urgence à France terre d'asile.
BFMTV, par Anaïs Bouitcha, le 13/02/2018.