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Publié le : 22/07/2013
On nous dira probablement que ce n’est pas le moment de parler de cela. Que l’urgence est ailleurs, que le sujet est à l’étude, à Matignon et place Beauvau. Que l’immigration et l’intégration ne doivent pas faire l’objet de débats publics. Allons-nous encore longtemps soumettre le débat à la loi des extrêmes, aux apprentis sorciers de toute obédience qui défient la République ? À ceux qui nient la laïcité comme liberté fondamentale, comme à ceux qui font de l’islamophobie une pratique quotidienne ? La vérité est que les trappes à pauvreté, les trappes à ségrégation ouvrent toujours sur des trappes communautaires. La promesse d’égalité républicaine est sortie de bien des territoires et d’encore un peu plus de têtes. La vérité est que les militants de l’égalité sont bien souvent supplantés dans certains quartiers de certaines villes de banlieue par des collectifs de religieux.
La vérité est qu’il faut apporter une réponse bien plus vaste que la seule réponse sécuritaire. La lutte contre les discriminations, la promotion de la diversité et des droits civiques en font intégralement partie. L’étude « l’accès à la nationalité et l’impact sur les politiques d’intégration » que nous vous transmettons est le fruit d’un long travail d’enquête mené par le Migration Policy Group, l’Institut universitaire de Florence en collaboration avec France terre d’asile. Elle propose des indicateurs, des comparaisons européennes et des recommandations de réforme de la politique de naturalisation.
Puisse-t-elle utilement éclairer le débat public !
Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile
Paris, cp/France terre d'asile, le 22/07/2013
Le manuel sur l’accès à la nationalité française et son impact sur l’intégration des immigrés (Acit) Après le Luxembourg et la Suisse, la France est le pays européen où les étrangers attendent le plus longtemps avant de devenir français. Les critères de naturalisation y sont plus stricts que dans la plupart des pays d’Europe de l’Ouest, notamment au regard de la connaissance de la langue, des principes et des valeurs de la République française ou des conditions de ressources. Par ailleurs, la procédure de naturalisation souffre d’une absence de transparence qui la rend vulnérable aux pires instrumentalisations politiques. Comment expliquer autrement la dramatique chute (-45 %) du nombre de personnes naturalisées entre 2010 et 2012 ? Pour retrouver l’intégralité de l’étude : cliquez ici Pour une présentation du projet Acit et des indicateurs européens, voir : http://www.eudo-citizenship.eu/about/acit |