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Publié le : 17/06/2010
Ayant pris en 2007, après une vaste mobilisation de mouvements associatifs et citoyens, la mesure du scandale que représentent le manque de logements et d’hébergements accessibles et la souffrance des personnes sans abri, le Président de la République et le Premier ministre lançaient début 2008 un Chantier national prioritaire doté d'une autorité interministérielle et chargé de réorienter et renforcer dans les cinq ans (dans la droite ligne de la loi DALO) l'effort de la nation dans ces deux domaines.
Mission parlementaire d'Etienne Pinte, nomination du préfet Régnier, multiples chantiers menés avec les associations et autres acteurs du logement, mobilisation des services déconcentrés de l'Etat… autant de signes positifs et d'espoirs partagés par la société française, qui semblent aujourd'hui enlisés et démentis par une réalité administrative et financière qui contredit les promesses et étouffe la dynamique d'origine. Rapports Pinte et Conseil d'Etat, Comité national de suivi du DALO, Etats généraux du logement sont venus enrichir la réflexion et abonder les constats de la société civile, mais sans déclencher la mobilisation résolue des pouvoirs publics, ni dans la "bataille de l'offre" du logement social, ni dans la prise en charge inconditionnelle des personnes sans abri et précaires.
Le décalage est aujourd'hui insupportable, entre les ambitions lancées début 2008 et la frilosité voire l'inertie et le repli observés aujourd'hui dans certains services de l'Etat, pourtant garants de la politique de cohésion sociale ; les carences d'autorité et de coordination constatées compromettent progressivement le succès du grand projet de solidarité nationale et de redynamisation sociale promis en 2007, alors même que la nouvelle phase de crise économique en renforce l'impérieuse nécessité et que, depuis la loi DALO, l'Etat demeure plus que jamais responsable de l'effectivité du Droit à un logement décent pour tous.
Les associations unies tiennent à alerter le gouvernement sur un certain nombre de sujets d’inquiétude, qui leur font craindre aujourd’hui l’échec de la Refondation en cours.
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