fbpx
Main menu

Anne Hidalgo veut créer un camp humanitaire pour les réfugiés au nord de Paris

Publié le : 01/06/2016

itele2015

La maire de Paris souhaite créer un camp humanitaire pour les réfugiés à Paris, avec l'aide d'associations et de l'État. Il devrait accueillir "plusieurs centaines de personnes" et respecter les "normes internationales".

 


Anne Hidalgo va créer un camp humanitaire pour... par ITELE

 

Un camp humanitaire à Paris, c'est ce que propose Anne Hidalgo pour faire face à la crise des réfugiés. La maire de Paris a annoncé, ce mardi 31 mai, son intention de créer rapidement un camp, avec l'aide des associations, pour offrir "un accueil de jour" mais aussi "l'hébergement de personnes qui arrivent démunies" dans la capitale.


"Plusieurs sites au Nord de Paris identifiés"

Le lieu reste encore à définir. La mairie est en train "d'expertiser différents sites pour voir dans quels délais, le plus tôt possible, nous pourrons envisager de les mettre à disposition" de l'État, a indiqué Anne Hidalgo lors d'une conférence de presse. Mais déjà "plusieurs sites au nord de Paris" et qui appartiennent à la Ville ont été "identifiés".

Ce camp s'inspirera de ce qui a été fait à Grande-Synthe, dans le Nord. Cela signifie des hébergements modulaires, "qui puissent être installés rapidement" mais avec "tout le confort nécessaire". Il respectera les conditions réglementaires et obéira notamment aux règles établies par l'ONU et le HCR (Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés) pour les camps de réfugiés et de migrants. Ce camp devrait pouvoir accueillir "plusieurs centaines de personnes" mais l'ouverture ne se fera pas avant un mois à un mois et demi.


Anne Hidalgo espère le soutien de l'État

L'idée est que "nous ne voyons plus ces campements indignes" et que "les personnes qui arrivent démunies ne soient pas contraintes d'aller sous des métros ou sur des sites comme celui que nous connaissons à Eole", où un campement de migrants s'est récemment reconstitué dans le nord de Paris, a-t-elle ajouté, en répétant: "Il faut passer à la vitesse supérieure."

La maire de Paris espère qu'au-delà de l'aide des associations partenaires du projet (Emmaüs, France Terre d'asile et Aurore), l'État soit partenaire.

 

Le 31/05/2016, i-télé