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Publié le : 24/09/2015
« Les migrants n’arrivent pas en France pour de l’aspirine gratuite mais parce qu’ils fuient la persécution dont ils sont victimes en Syrie, en Irak ou en Erythrée. Ils ne pourront avoir accès qu’à une couverture santé à la CMU à partir du moment où ils sont depuis plus de trois mois sur le sol français. Pendant leur procédure de demande d’asile, ils pourront bénéficier d’une allocation de subsistance, de moins de 300 euros pour une personne seule. Uniquement des prestations spécifiques et minimales, donc. Seuls ceux qui obtiendront le statut de réfugiés auront droit au RSA. »
« Pour les personnes qui obtiennent le statut de réfugié, la demande de logement social est examinée comme pour toute personne de droit commun, et vers des zones d’habitations non tendues. Ils ne sont pas prioritaires. Quant aux demandeurs d’asile, ces derniers n’ont pas accès au parc social. »
« Les demandeurs d’asile ne sont pas autorisés à travailler, sauf cas exceptionnel dont la demande doit être soumise à la préfecture. Mais très peu de demandes aboutissent. Ceux qui ont obtenu le statut de réfugié et qui ont accès au marché de l’emploi, se dirigent vers les 400 000 emplois qui sont non pourvus, dans des secteurs qui peinent à recruter, comme le service à la personne, le BTP, la restauration. Ces derniers ont la volonté de travailler rapidement. »
« Les migrants sont accueillis au titre de la solidarité nationale. Le Département n’intervient pas. »
« À partir du moment où ils sont pris en charge dans des lieux sécurisés et adaptés, il n’y a aucune raison pour voir une corrélation entre l’arrivée de migrants et une prétendue montée de l’insécurité. Ce public, grandement persécuté, recherche le calme avant tout. Il n’y a que lorsqu’ils sont logés dans des squats, comme à Paris, par exemple, qu’on peut voir une hausse de l’insécurité classique comme le vol pour se nourrir. »
« C’est une crainte qui est beaucoup relayée sur les réseaux sociaux. Ce qu’on constate, c’est que les actes terroristes ces dernières années sont le fait de ressortissants français alors que le phénomène des réfugiés en Europe date de plus de 15 ans. Ce risque de voir débarquer des terroristes infiltrés n’est donc pas avéré ».
« Il s’agit plutôt d’une migration de la classe moyenne qui a les moyens pour financer le voyage, avec un niveau de compétence assez élevé. Hier, nous avons reçu, par exemple, un ressortissant syrien ingénieur de profession spécialisé dans le pétrole. »
vanessa relouzat, La République, le 22/09/2015