fbpx
Main menu

« Ces résistants à ne pas oublier »

Publié le : 01/04/2014

evenement

 

ont le plaisir de vous inviter à la séance du cycle

« Ces résistants à ne pas oublier »

Qui était l’Abbé Glaberg ?

Avec le soutien de la Ville de Paris et de l’A.P.H.G.

Mardi 8 avril 2014 à 14h30


Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
                        14h30  - Accueil et présentation de la séance par Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire
                        14h45  - Projection du film Le Mystère Glasberg, réalisé par Julie Bertucelli
                        16h15 - Sylviane de Wangen, co-fondatrice de France Terre  d’Asile, répondra aux questions       ainsi que Julie Bertuccelli, réalisatrice

Réservation indispensable auprès de Ciné Histoire :

Association Ciné Histoire - 8 rue Dupleix, 75015 PARIS par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Auditorium de l’Hôtel de Ville - 5, rue Lobau  75004 Paris


Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville »
Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74, 67, 96
RER : A, B, D, station « Châtelet - Les Halles »

Prévoir papiers d’identité.

 ********

Personnage complexe, et original, l’Abbé Glasberg laisse une œuvre aussi remarquable que méconnue.


Ce juif ukrainien, venu en France en 1930, ordonné prêtre en 1938, a consacré sa vie à aider les opprimés, les exclus du monde entier et de toutes religions.
En 1940, il est nommé délégué du cardinal Gerlier au comité d’aide aux réfugiés. Dès 1941, il entre au Comité de Nîmes et a l’idée de faire légalement sortir les internés des camps. En 1942, il sauve à Vénissieux 180 enfants juifs de la déportation grâce à son influence sur le cardinal Gerlier. Recherché ensuite, il se cache sous l’identité du prêtre Corvin dans les maquis de Haute-Garonne dont il devient un des dirigeants.
Dès la fin de la guerre, il créé le Centre d’Action Sociale des Etrangers (COSE) qui, dans sept maisons d’accueil laïques héberge des tuberculeux et des marginaux que le centre aide à réadapter à une vie professionnelle.

Ce « bâtisseur social » se préoccupe parallèlement du sort des enfants juifs sauvés en favorisant leur départ vers la Palestine. Il participe activement à l’aventure de l’Exodus, en fournissant des visas, et soutient l’état d’Israël à ses débuts. Il aide aussi à l’exfiltration de 1000 juifs d’Irak vers l’Iran. Il est en contact avec le réseau Solidarité d’Henri Curiel qui offre des services discrets aux mouvements de libération nationale et aux organisations antifascistes de l’Espagne de Franco à la Grèce des colonels.

En 1971, il fonde France Terre d’Asile, dont il restera trésorier jusqu’à sa mort en 1981. Il reçoit la médaille des Justes parmi les Nations en 2004, à titre posthume.