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Publié le : 09/12/2016
Migrant, réfugié, immigré, exilé...autant de mots pour décrire une personne qui est amenée à quitter son pays. Autant de mots et de conceptes qui, par leurs définitions, dépeignent les manques et l'absence de ressources de ces personnes plutôt que de les décrire pour ce qu'elles sont. C'est ce que regrette Clémentine V. Baron qui, dans son livre a choisi de présenter les histoires de ces hommes et ces femmes, trop souvent oubliés derrière des notions sémantiques. Une belle manière de se rappeler qu'au delà du réfugié il y a l'individu et que l'accueillir, c'est redonner sa valeur au mot humanité.
« Pour l’instant mes papiers sont refusés. Je ne sais pas si c’est juste ou injuste. Je ne suis pas un ange, j’ai
fait des erreurs des fois. Je ne peux pas juger ce qui est bien ou pas bien. Je ne critique pas la France, je
n’ai pas le droit. Ce n’est pas le paradis, mais vous êtes mieux que nous. Et puis, pendant six ans ici, j’ai
mangé, j’ai dormi, bien ou moins bien, mais quand même. Bien sûr j’aimerais vivre comme les autres,
dans un appartement ou une maison, mais ce que j’ai, c’est déjà bien. Merci pour ça. »
Abdoullah Tchétchène
« La préfecture a refusé le renouvellement de ma carte de séjour. J’ai reçu une lettre qui m’informait que
je devais partir. Ce jour-là, j’ai eu l’impression que l’on m’arrachait toute ma vie d’un coup. »
Nadia - Algérienne