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Publié le : 30/01/2012
Représentant 60 places d’hébergement de transition, ces quinze logements-relais constituaient depuis 2004 un outil essentiel d’intégration et d’autonomisation des ménages bénéficiaires et permettaient de fluidifier le dispositif national d’accueil, par ailleurs largement saturé. Désormais, les bénéficiaires de la protection internationale sortant des Centres d’accueil de demandeurs d’asile n’auront pour seule solution que de se retourner vers des dispositifs d’hébergement de droit commun, eux-mêmes totalement embolisés.
En 2010, le financement de 60 places en logements-relais, représentant l’hébergement de 21 ménages, a coûté aux pouvoirs publics de la Seine-Saint-Denis 163 362 euros, soit 7,50 euros par jour. À moins que le préfet ne décide de laisser ces ménages à la rue, leur hébergement coûtera dorénavant aux pouvoirs publics pas moins de 657 000 euros par an dans les dispositifs de droit commun (30 euros par jour en moyenne), soit plus de quatre fois l’enveloppe versée pour le dispositif de logement-relais.
C’est tout simplement absurde dans un contexte d’instabilité financière et de restriction budgétaire. La fermeture de ces places d’hébergement est inacceptable tant sur le plan financier que sur le plan humain.
France terre d’asile en appelle maintenant aux élus du département et à la mobilisation associative pour tenter de faire revenir à la raison les services de l’État.
Paris, le 30/01/2012, cp/France terre d'asile