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Publié le : 15/06/2009
Dans des déclarations à l'issue des travaux, M. Pavlopoulos a expliqué que dès lors que la Turquie veut devenir membre de l'UE, elle doit respecter l'acquis communautaire, dont le Pacte sur l'Immigration et l'Asile fait partie depuis octobre dernier, le ministre soulignant qu'Ankara ne le fait pas à ce jour.
Comme l'a expliqué M. Pavlopoulos, la Turquie sera contrainte par l'UE de signer un accord avec elle, et elle sera tenue désormais d'appliquer aussi l'accord que la Grèce a signé avec elle en 2001. "Nous sommes ouverts aux pas que fera la Turquie en Europe, mais avec des pas simultanés de modernisation de sa part et surtout de respect de l'acquis communautaire", a-t-il dit.
Le ministre a noté que sur les quelque 65.947 immigrés non légaux pour lesquels la Grèce a demandé à la Turquie la réadmission, Ankara n'en a acepté que 2.271 sur sept ans, en invoquant divers prétextes.
Dans son intervention au débat sur l'immigration, M. Pavlopoulos a indiqué que les propositions de la Commission européenne vont, dans leurs grandes lignes, dans la bonne voie, mais noté qu'elles devront couvrir tous les besoins de l'UE et comprendre une référence à la spécificité de la Méditerranée orientale, où le phénomène de l'immigration clandestine est d'une part plus aigu et d'autre part plus substantiel pour l'UE.
Enfin, M. Pavlopoulos a estimé que l'UE doit contracter des accords de réadmission avec d'autres pays d'origine ou de transit de clandestins, comme le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, l'Afghanistan et la Somalie.
lire l'article sur InfoGrece.com
Le président du PASOK, Georges Papandreou, a présenté dans une interview à Kathimerini du dimanche le plan de politique d'immigration, un plan en 8 points qu'il avait annoncé jeudi dernier, sévèrement critique contre les 5 années d'immobilisme du gouvernement de la ND, la Grèce restant "portes grandes ouvertes".
Selon M. Papandreou, depuis cinq ans la politique de la ND pour l'immigration est inexistante et "l'absence de politique a fait du pays un terrain ouvert, alors que cette anomie, nous la vivons tous, à Omonia, dans le centre historique d'Athènes, à Kypseli et à Patras, d'Agathonisso jusqu'à Aghio Pandeleimona et dans tant d'autres régions de notre pays. Cela suffit".
Le dirigeant du principal parti de l'opposition avait présenté jeudi un plan en 8 points pour une politique d'immigration autre que celle appliquée par le gouvernement, qui tiendra compte des avis consultés des autorités locales, des ONG, des associations d'immigrés, et qui amorcera un dialogue avec l'Eglise orthodoxe, afin d'éviter des affrontements à caractère religieux et culturel affectant profondément la société grecque.
Si M. Papandréou énumère en premier les mesures à prendre pour les immigrés clandestins, tranchant absolument ne pas tolèrer ce phénomène, et proposant d'insister auprès de l'UE pour des aides à la protection des frontières, la mise en aplication du Protocole de réadmission des clandestins, une révision de la politique humanitaire de l'UE, et notamment du dispositif Dublin 2, une distinction claire et rapide des autorités de l'Etat pour distinguer les catégories d'immigrés, il insiste par ailleurs sur l'insertion sociale mieux planifiée de ces immigrés économiques, un plan d'offres d'emplois par régions, ainsi que des interventions dans l'organisation des quartiers.
La sécurité du citoyen est placée très haut dans les priorités de notre formation démocratique, a souligné M. Papandreou, informant que le PASOK, aujourd'hui dans l'opposition, continuerait à être présent au plan international défendant des positions qui expliquent les raisons profondes de l'immigration, à savoir la pauvreté, les conflits meurtriers, les politiques d'oppression, les catastrophes écologiques.
Réagissant à cette déclaration écrite du dirigeant du principal parti de l'opposition, le porte-parole du gouvernement, Evanghelos Antonaros, a tenu à rappeler les politiques passées des gouvernements du PASOK, insistant sur le fait que la Grèce pendant des années était restée "portes grandes ouvertes", que ces gouvernements n'avaient jamais légiféré, qu'aucun centre d'accueil n'avait été mis en place. Selon M. Antonaros enfin, le PASOK restait absent au plan européen sur ce dossier.
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le 15/06/2009