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Publié le : 08/07/2013
Le 16 janvier dernier, le journal du net publiait un tableau (faux) des associations censées percevoir le plus d’argent de l’Etat sous forme de subventions. Il venait d’une certaine manière relayer la violente campagne dirigée sur ce thème par le Front national et ses affidés à l’encontre du secteur associatif. Entre menaces de mort et élucubrations mensongères, France terre d’asile est ainsi depuis plus de deux ans une des cibles privilégiées du Front national.
Par la suite, d’autres articles plus ou moins fouillés ont repris la même thématique et reproduit les mêmes inexactitudes et approximations, entrainant un redoutable effet boule de neige : le 1er juillet 2013, c’est le journal Le Monde qui sur deux pages pleines et avec un titre ravageur (Associations : à qui profitent les subventions ?) succombait à cette mode en période de crise.
Si nous sommes les premiers à considérer qu’il est légitime de prêter attention à l’utilisation des fonds publics, nous tirons la sonnette d’alarme sur ce nouveau marronnier qu’est en train de devenir « la chasse aux associations gourmandes de subventions ». Ainsi, l’erreur initiale sur notre association a été reprise en boucle par les autres médias. Non, France terre d'asile n’est pas en tête du palmarès en matière de subventions, y compris dans le domaine de l’asile. Nous ne recevons pas de subventions mais des dotations en contrepartie de prestations réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de politiques publiques et à un coût bien moindre que ne le ferait la puissance publique. Par ailleurs, nous ne percevons pas un centime d’euro de la part de l’Etat pour le fonctionnement de notre association.
Une prise de conscience sur les effets destructeurs de ce type d’approximations diffusées à grande échelle est indispensable dans une période où le vivre ensemble et la cohésion sociale sont déjà bien malmenés. Pour cette raison, il nous semble plus que jamais nécessaire de traiter ce type de sujet avec la plus grande rigueur, notamment en matière de vérification et d’explication des données auprès du grand public. Comme toujours, nous nous tenons disponibles afin de faciliter ce travail de pédagogie.
Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile
cp/France terre d'asile, le 08/07/2013